La réindustrialisation s’est progressivement imposée comme un défi majeur pour la France. La part dans le PIB de l’industrie, « colonne vertébrale de l’économie », a diminué de 10 points depuis 1980 pour atteindre 13,1 % en 2021. Cette baisse tendancielle s’est caractérisée par la destruction d’emplois, la perte de savoir-faire et une dépendance accrue vis-à-vis des productions étrangères.

Pourtant, le potentiel industriel français n’a rien d’un fantasme. Le pays compte des entreprises innovantes et internationalement reconnues dans différentes industries stratégiques telles que l’aéronautique, l’automobile, la chimie, l’agroalimentaire ou encore la santé, preuve, s’il en fallait, qu’il est tout à fait capable de développer des industries compétitives en tout genre.

En outre, le contexte actuel de crise économique et écologique, combiné à la transformation numérique en cours, constitue à la fois une opportunité et une obligation à prendre le tournant de la nouvelle vague de développement industriel. Ceux qui ne sauront s’en saisir risquent autrement d’accuser un retard conséquent voire irrattrapable pour les décennies à venir.

La France doit ainsi repenser sa souveraineté industrielle en prenant en compte sa situation ainsi que les nouveaux paramètres contextuels si elle souhaite revitaliser ce secteur et assurer sa compétitivité économique à long terme. Mais où en est actuellement la France et quelles sont les perspectives réalistes qui s’offrent à elle ?

Intervenants :

• Nadine Levratto, Économiste, directrice de recherche au CNRS à EconomiX,
• Gildas Barreyre, Secrétaire général du groupe pharmaceutique Seqens,
• Romain Bonenfant, Chef du service de l’Industrie à la Direction Générale des Entreprises.

La séance sera animée par Dominique Baillard, journaliste à RFI et chroniqueuse de « Aujourd’hui l’économie ».
 

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En partenariat avec Economix